Interventions des acteurs pour l’améliorations des conditions de logement dans les villes oasis : cas de Ouarzazate- Zagora- Tinghir
DOI:
https://doi.org/10.63939/JSMS.2025-Vol7.N28.186-197الكلمات المفتاحية:
Public interventions, local actors, housing, Qsour, oasis citiesالملخص
Bien que l’évolution de l’urbanisation se fasse à un rythme lent au niveau de ces contrées excentriques, ces villes chefs-lieux de provinces connaissaient un développement spontané de plus en plus encadré par des opérations de lotissement, à cet effet, (Pliez O. 2003), souligne qu’actuellement l’urbanisation saharienne, ne relève d’évidence, pas d’un mouvement spontané mais de choix d’aménagements nationaux. De la sorte que les premiers lotissements ont vu le jour depuis la fin des années 70 Les Promoteurs publics soulignant l’action des pouvoirs publics pour orienter et organiser le mouvement de construction et limiter le rôle des notables dans la mobilisation du sol urbain. De telle façon, que dans la ville présaharienne la croissance urbaine se trouve mal maitrisée (BenAttou, 2010). Dans cet article on essaie, à travers l’offre produit par les opérations de lotissements sur le marché foncier, de voir le rôle des programmes étatiques dans la réduction de l’habitat spontané synonyme de sous-équipement et d’un cadre de vie difficile. Ceci dans un rapport entre acteurs à la fois publics, promoteurs privés et collectivités ethniques, chacun avec sa logique d’intervention dans le montage de la ville. En dépit de l’ampleur de ces opérations immobilières parrainée par les pouvoirs publics, l’espace urbain de ces villes connaissait le développement en parallèle d’un type d’habitat clandestin porté par les tranches populaires (non solvables, donc non visés par les programmes d’habitat).
Le résultat est un urbanisme à deux vitesses, ces villes oasiennes évoluent dans deux contextes différents, l’un plus ou moins planifié et un autre spontané produisant de l’habitat insalubre admettant qu’au moment où la société oasienne s'ouvre, le ksar saharien éclate et la maison se ferme (Bisson J. et Jarir M. 1986). Cette dysfonction nûment interpelle les acteurs des lotissements, qui doivent élaborer une stratégie nouvelle et commune d’intervention pour couvrir toutes les catégories sociales en milieu oasien.
